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Fiabilité de la mesure PID en sacs plastiques

Diagnostiquer
Publié le 23 Juin 2015

Les détecteurs à photo-ionisation (PID) sont très utilisés pour réaliser des cartographies de composés organiques volatils (COV) sur les sols des sites industriels. La méthode la plus couramment utilisée consiste à prélever du sol dans un sac plastique souple et à mesurer la composition de l'air dans le sac après malaxage. Bien que cette méthode soit très répandue, elle a fait l'objet de peu d'études quant à sa fiabilité. Les tests qui ont été menés par InnovaSol ont montré que cette approche est assez fiable. Ils ont en outre permis de dégager un certain nombre de recommandations pour sa mise en oeuvre.

A partir des analyses réalisées, il semble que le PID utilisé avec un prélèvement sur sac en plastique soit un instrument assez fiable, tout au moins le modèle testé (la marque peut être communiquée sur demande). Les autres test réalisés dans des contenants plus contrôlés entrainent des problèmes de contamination des tubulures ou des contenants.

Les tests ont porté sur le rôle du type de sol qui influence peu la mesure, sur l’humidité du sol qui a l’air de jouer un rôle secondaire, seule la température doit être prise en compte pour corriger les mesures. Enfin la limite de détection a été établie à 1 ppm.

Nous n’avons cependant pas comparé différents modèles, qui pourraient montrer des valeurs différentes pour un même sac comme cela a été montré par d’autres auteurs.

Il convient cependant de conserver à l’esprit que les valeurs mesurées restent relatives, peuvent être utilisées pour localiser des pollutions, mais pas pour déterminer précisément des concentrations le sol ou dans l’air du sol.

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    Gestion des sites et sols pollués : de la recherche à l’application. Comment accélérer le processus ?

    actualites
    Publié le 19 Février 2017

    La Fondation a accueilli une centaine de personnes les 6 et 7 octobre dernier à Arcachon.

    Chercheurs, maîtres d'ouvrages et prestataires de services ont travaillé sur les innovations et les verrous dans le domaine de la gestion des sites et sols pollués.
    La première journée a été consacrée à une restitution des travaux menés par la Fondation InnovaSol depuis sa création, partagée avec des travaux d’autres équipes de recherche et développement.
    La seconde journée a démarré par un travai en ateliers sur des questions posées par la maîtrise d'ouvrage portant sur la caractérisation, le traitement in situ et l'évaluation des risques.
    La table ronde qui a clôturé le séminaire a exploré l'intérêt de mettre en place une dynamique d'échanges et de retour d'expérience au sein de la filière.

     

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    2013 Le diagnostic des sols pollués : quelles innovations ?

    actualites
    Publié le 19 Février 2017

    La qualité du diagnostic et la prise en compte de l’incertitude sont toujours au cœur des préoccupations des gestionnaires de sites pollués.

    Une centaine d’entre eux se sont réunis le 25 novembre 2013 pour traiter :

    • L’acquisition des donnés sur site 
    • La mise en forme des données en vue de faciliter la prise de décision
    • Quel est l’état des lieux ? Quels sont les besoins immédiats et les solutions émergentes ? Quelle vision prospective peut-on faire émerger sur ces deux sujets ?
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    2012 : Le traitement des pollutions organiques in situ : diagnostic, gestion et réception des travaux

    actualites
    Publié le 19 Février 2017

    Bien que présentant des avantages de plus en plus reconnu, le traitement in situ de la pollution des sols comporte également des difficultés propres, depuis le diagnostic jusqu’à la réalisation des travaux.

    La journée du 29 novembre 2012 était consacrée à 3 questions clés :

    • Diagnostiquer une pollution organique en nappe
    • Prendre en compte le risque sanitaire
    • Acheter  et réceptionner des travaux de dépollutions in situ
     
     
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    L’efficacité des techniques d’oxydation in situ reste très variable.

    Etats de l'art
    Publié le 24 Avril 2015

    Une étude comparative des techniques d’oxydation in situ, menée à partir d'une cinquantaine de cas d'application, montre une variabilité importante de l’efficacité sur site.
    L’oxydation in situ est une des techniques les plus utilisées pour traiter à la fois les panaches et les zones sources. Cette technique connaît encore un fort développement et fait appel à différents produits tels que le permanganate, le persulfate, le réactif de Fenton ou l’ozone. Les éléments majeurs de ce retour d’expérience sont les suivants :
    – La majorité des polluants peuvent être traités si l’oxydant adapté est choisi,
    – Il est très difficile d’atteindre une diminution des concentrations compatible avec les valeurs réglementaires dans les eaux,
    – Cependant sur certains sites les opérateurs ont réussi à éliminer plus de 98% de la pollution, même en présence de NAPL,
    – Ceci n’est possible qu’après une étude très détaillée du positionnement de la pollution, de la demande naturelle en oxydant (NOD) et des tests pilotes in situ
    – L’effet de rebond des concentrations est courant et doit être suivi en détail, il est donc utile de réaliser plusieurs injections
    – Dans un milieu hétérogène, l’application doit être directement ciblée sur les zones peu perméables chargées en polluant,
    – L’ISCO est compatible avec d’autres techniques (tensioactifs, bioremédiation), durant le traitement, avant ou après celui-ci.

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    Les tests en colonne non saturée permettent de mieux évaluer les flux de métaux

    Traiter in situ
    Publié le 24 Avril 2015

    Ce projet, mené par Fanny COUTELOT dans le cadre de sa thèse, a permis au travers de l’étude des flux de métaux en colonne non saturée, de réaliser des améliorations sur les techniques de prélèvement et de relier les flux de métaux aux résultats des tests de lixiviation classiques. A l’aide de la microscopie électronique, les processus d’immobilisation lors de l’ajout d’hydroxyapathite ou de grenaille d’acier ont put être décrits.

    L’objectif de cette thèse a été de proposer une méthode de mesure des flux qui permette de simuler au mieux les conditions naturelles des transferts des éléments traces vers les nappes. Pour cela, nous avons mis au point une colonne de laboratoire non-saturée.

    Dans un premier temps, nous avons pu montrer que l’estimation des flux d’eau faite classiquement à l’aide de bougies poreuses entrainait un biais et qu’il était donc nécessaire de récupérer tous les flux provenant du bas de la colonne pour avoir une estimation fiable. Ceci nous a conduit à proposer l’utilisation de lysimètres colonne sur le terrain.

    Dans un deuxième temps nous avons testé l’utilisation des techniques de lixiviation classiques (batch et colonne ascendante) pour estimer les flux dans la colonne non saturée. Il s’avère que dans certains cas l’extrapolation est possible directement ou avec une étape de modélisation. Cependant lorsque le devenir du métal est dépendant du potentiel redox il est nécessaire de faire des expériences dans diverses conditions et en colonne pour pouvoir réaliser une extrapolation.

    Finalement, l’effet d’amendements minéraux sur la mobilité des éléments traces a été mesurée sur deux sols contaminés. Nous avons étudié la lixiviation de ces éléments suite à l’apport d’amendements : de l’hydroxyapathite et de la grenaille d’acier en utilisant les colonnes de sol développés précédemment. L’étude de la localisation des éléments traces sur les minéraux nouvellement formés suite à l’apport de ces amendements minéraux et leur interaction avec les constituants minéraux d’origine des sols (microscopie couplée à des spectromètres de fluorescence X) nous a permis de comprendre et de déterminer les réactions mises en jeu au cours de la lixiviation de ces éléments. Ainsi, l’apport d’hydroxyapatite (HA) et de grenaille d’acier (GA) ont permis de diminuer significativement les concentrations en Cd, Zn dans les lixiviats. En revanche, l’apport de HA et GA aux sols augmente significativement la libération de As (dans le cas de HA) et Pb suite a l’apport de GA et HA. Les phases minérales porteuses de ces éléments traces, ont pu être caractérisées et ainsi les mécanismes responsables de l’immobilisation ou du relargage ont pu être identifiés.

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